Dinant est une ville splendide, véritable joyau historique, où chaque pierre raconte une histoire fascinante. Dominée par sa citadelle, perchée sur le site d'un ancien château fort, la ville a vu passer de nombreux occupants, parmi lesquels le célèbre Louis XIV. Revenons à 1466, quand le château a été détruit,parce que des moines de l'abbaye de la Leffe ont décidé qu'ils n'allaient pas se soumettre au roi. Imaginez un roi furieux, tapant des pieds, tandis que les moines sirotaient tranquillement leur bière, en chantant des cantiques. La Maison de la Leffe est profondément ancrée dans l’histoire de Dinant. Ces moines possédaient quasiment tous les pouvoirs : richesse, savoir, culture, et même la capacité d'imposer des taxes sur leurs propres bières. Mais ces moines n’étaient pas seulement des brasseurs. Ils cultivaient aussi des légumes, des huiles et bien d'autres produits. Saint Ardoult, le héros local, qui sauvait des vies en insistant pour que les habitants privilégient la bière à l’eau de la Meuse (porteuse de maladie).Du coup, tout le monde préférait la bière. Si courante était cette pratique que les gens brassaient leur propre bière à la maison. Je vous laisse imaginer les réunions de famille. Le houblon a fait son apparition au 14e siècle, sa cueillette manuelle a perduré jusqu'aux années 1950, un travail laborieux qui demandait patience et savoir-faire. J'ai été enchanté par cette ville et tout ce qu'elle a à offrir. Chaque coin de rue, chaque pierre, chaque gorgée de bière racontent une histoire qui mérite d'être connue.
Waterloo : Quand la montée est plus épuisante que la bataille
Bonjour à tous ! Aujourd'hui, cap sur Waterloo, le site de la fameuse bataille entre l’armée française et l’armée belge et ses alliés.
D'entrée de jeu, on nous propose de gravir une montagne de marches qui semblent plus interminables qu'une discussion politique. J'étais impatiente de découvrir la butte du lion, mais franchement, après avoir grimpé, je me suis dit que j'aurais peut-être dû me contenter d'une photo sur Google.
Une fois en haut, la vue est effectivement magnifique : des champs à perte de vue, la ville de Waterloo, et… surprise ! Un arrière-plan pittoresque digne d'un tableau de maître, mais pas de lion à l'horizon ou seulement des petits bouts de fragment par ci par là.
Le musée ! Pour 9 €, j’ai eu droit à une représentation de la bataille qui ressemble plus à un collage d'images qu'à un chef-d'œuvre historique. J'ai même repéré une exposition en Lego qui semblait plus captivante, mais évidemment, il fallait payer un supplément. J'ai donc opté pour la version “je reste sur ma faim”, tout en me disant que mes souvenirs de Lego d’enfance étaient bien plus palpitants.
En résumé, si vous aspirez à admirer une vue splendide, passez votre chemin vers une randonnée. Waterloo, c’est un peu comme une promesse de victoire qui finit en défaite… mais au moins, vous aurez eu un bon cardio !
Bruges :
Bruges, cette petite ville magnifique où les maisons colorées sont dissimuler un peu partout. On peut dire qu’ici, le catholicisme est à l’honneur avec une église à chaque coin de rue. Si tu veux prier, tu es servi : tous les 300 mètres, tu as un nouveau lieu de culte.
Nous avons visité le marché local, un vrai festival de produits artisanaux : tissus, peintures d’artistes locaux, et même des objets dont on se demande s'ils sont vraiment utiles ou juste là pour faire joli. Tout ça près des quais, ou se trouvent des barques touristiques qui font des allers-retours en 10 minutes chrono. Une vraie croisière de l’ennui où tu fais le tour du même quai. J'aurais aimer faire l'attraction mais plutôt faire le tour du quai et pas un aller-retour.
En revanche, nous avons trouvé le vrai trésor de Bruges : les moules-frites ! En prime, j’ai appris que les moules se récoltent uniquement pendant les mois qui finissent par "bre" (septembre, octobre, et j’en passe).
Et puis, il y a le temple de la bière, un endroit interactif où tu peux apprendre tout sur la fabrication de cette boisson divine. C’était tellement amusant que je suis presque devenu un expert en mousse ! Je recommande vivement cette expérience, à condition de ne pas se faire trop mousser soi-même.
Enfin, impossible de parler de Bruges sans évoquer le chocolat ! Honnêtement, je pense que les Belges devraient être plus connus pour leur chocolat que pour leurs frites. Après tout, qui peut résister à un bon chocolat ?
Commentaires