Le grand retour au Cameroun !

Le grand retour au Cameroun !

CamerouN Cameroun

Publié par LaurieGautier le  30.06.2018


Bien le bonjour ! Et bienvenue dans ce (merveilleux) blog franco-camerounais !

Bon bon bon... par où commencer ? Par le commencement ! C'est exact. (Mince, elle commence déjà à parler toute seule, ça promet...)

Alors ! Une petite présentation s'impose !


Je suis Laurie Gautier, actuellement 18 ans trois quarts, vivant où je peux entre Auray (Morbihan) et Nantes (vous connaissez ?!) Je suis en fin de première année de BTS GPN (résumons en 3 mots pour la faire court : "Un truc d'écolo") au lycée Kerplouz (chouette lycée breton, instant placement de produit made in BZH !). Je suis les cours de BAFA, donc mono de colo, animatrice mini club, avec plein de casquettes différentes ! Une enfant parmi les enfants, ça colle forcément bien ! ;)
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Je m'oriente vers l'animation nature car : des gamins + un coin de verdure + de la curiosité = une Laurie contente, très contente, très très contente !!!

J'ai déjà vécu l’aventure camerounaise il y a 2 ans maintenant. Quelque chose d'incroyable ! Une véritable remise en question de tout autour de soi, un revirement dans ma petite vie d'étudiante, des souvenirs plein la tête, des amis que je considère comme ma maman, mon frère ou ma soeur camerounais(e) <3
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J'ai même assisté à la remise du prix du meilleur film Alimenterre au Ministère de l'Agriculture à Paris, pour le projet Keka Wongan qui m'a permis de participer à cette formidable expérience !

Keka Wongan, mais qu'est ce que c'est ? (Voilà qu'elle se remet à parler toute seule...)

Keka Wongan, c'est une filière de cacao équitable issue de la coopération entre un lycée agricole de la région nantaise, le lycée Nantes Terre Atlantique et le Collège Régional d'Agriculture d'Ebolowa, situé au sud du Camerou. Je vous mets le lien des 3 films réalisés sur ce projet qui seront certainement plus clairs que mes extrapolations ...

film 1 :


film 2 :


film 3 :


Une fois tous ces films vus (ou une partie, je ne vous en voudrais pas...), ça doit paraître plus clair.

Je suis donc partie pour ce projet qui est maintenant un rêve devenu réalité (C'est bon, j'écris un blog, donc je me pense capable d'écrire telle une écrivaine populaire avec de belles phrases d'accroche...).

Je suis donc allée pendant un mois en stage de bac STAV, option Productions Agricoles, à Ebolowa pour planter des cacaoyers et aller à la rencontre des petits producteurs de cacao dans la foret équatoriale. J'ai semé, arrosé, patienté, arrosé, vu la graine germer, creusé, planté, rebouché, arrosé les plants ainsi que mon gosier bien asséché !

Cependant, je ne suis pas venue pour parler de cette expérience incroyable qui commence à dater maintenant ... J'ai un peu grandi, pris de l'assurance, participé à des conférences, animer des stands pour parler de ce projet, fait de la communication autour, parlé devant des monsieurs bien plus âgés que moi, avec des belles cravates et des belles chaussures dans les endroits peu ouverts à des petites jeunes comme moi...

Une question doit maintenant vous turlupiner l'esprit : mais parbleu pourquoi donc ne pas avoir rédigé de ta plume un blog très pertinent racontant ton histoire franco-camerounaise quand tu as fait ton premier grand voyage ??? (Désolée, l'âme d'écrivaine populaire renaît en moi, quelquefois...)

En effet, je n'ai pas voulu diffuser mon récit la première fois, mais j'ai des raisons :
  • je ne voulais pas diffuser des épisodes marquants et personnels, car je n'en voyais pas l’intérêt immédiat.
  • je n'arrivais pas à poser des mots sur cette expérience.
  • je n'ai pas vraiment fait l'effort (roooh pas bien !).
  • étant du style rebelle, le fait que mes professeurs m'y incitent, c'était un refus systématique (roooh vraiment pas bien du tout !!). PS : une pensée pour ma professeure de français en première STAV, qui m'a suivie en amont de mon stage et qui a dû être déçue que je ne fasse pas de blog à l'époque, mais il n'est jamais trop tard pour me rattraper !
  • le wifi camerounais n'était pas très compréhensif face à mes intentions de laisser une trace de mon voyage.
  • j'ai mis du temps à revenir en France (plus de 14 heures de vol, avec escale à Istanbul, mais bien plus de 6 mois dans ma tête...)

Mais ! Grand "mais" ! J'ai changé d'avis et j'ai regretté ! Les souvenirs restent c'est sûr, mais des années après, j'aurais été ravie de me replonger dans ma cacaoyère quelques instants, à travers les mots écrits à ce moment là. J'ai envie d'écrire, pas pour que ça apparaisse au journal télévisé, mais pour garder une trace qui reste et pouvoir raconter à des personnes qui comprennent que ces stages ne sont pas un simple "voyage scolaire visant à obtenir un diplôme attestant de tes capacités à valider des compétences"... Ce qui serait un bien triste résumé !