Exploitation céréalière néerlandaise

Exploitation céréalière néerlandaise

PaysBas Pays-Bas

Publié par PierreMaurice le  12.08.2023


TOP DEPART !
Voici le moment tant attendu, l’heure de partir pour une belle aventure. Ce n’est pas sans émotion que je quitte ma famille en ce samedi 5 août. Je prends la route à 6h, direction Châteauroux, où mes camarades et moi, nous sommes donné rendez-vous.
A environ 9h, nous voilà partis, direction les Pays-Bas. Les kilomètres défilent, puis après avoir traversé la frontière belge et néerlandaise, nous arrivons chacun sur nos lieux de stage vers 19h.
Pour ma part je suis très bien accueilli par mes maitres de stage, Emma et Mark, ainsi que de leurs 3 enfants.
Nous passons ensuite à table, avec un bon diner préparé par la famille. Je suis ensuite allé visiter la ferme avec Mark.
J’apprends donc que c’est une exploitation de 95ha, composé de deux sites distant de 15km. Sur cette surface il cultive du blé, des betteraves, des pommes de terre, des oignons, de l’orge et de la féverole.

En raison d'une météo mauvaise, nous attaquons la semaine avec le nettoyage de la grange où les ognons et les pommes de terre seront stocké.

J'ai ensuite eu l'occasion de pouvoir aller avec Mark pour effectuer un traitement fongique sur les pommes de terre.

Nous avons également moissonner les 18ha de blé restant, pour un rendement moyen de 99q/ha. Le rendement aurai pu être legerement plus élevé, mais en raison des mauvaises conditions climatique de ces derniers jours, le blé s'est couché et a occasionné des pertes. 99q/ha parrait beaucoup popur nous, mais dans cette région du Flevoland, les agriculteurs sont habituer à avoir des rendements en blé qui peuvent atteindre 110 q/ha de moyenne.
Pour ma part j'avais pour mission de livrer les bennes à la coopérative, ce qui fut un peu stressant car lorsque j'ai livré ma premiére benne je me soucier de comment cela aller se passer car je ne parle pas néerlandais, mais les personnes sont trés bienveillante et font l'effort de parler anglais et même francais. C'est d'ailleur ce qui m'a marquer en arrivant ici, c'est que les gens sont super acceuillant, et font l'effort de s'adapter aux autres.


Aprés cette premiére semaine de travail, j'ai retrouvé mes camarades, et nous sommes aller à une fête dans une ville non loin de là. Nous y avons passé deux bonnes soirées où l'on s'est bien amusé.

Lundi, 8h, c'est parti pour la deuxieme semaine de travail, que j'ai attaqué en livrant la derniére benne à la coopérative.
Ensuite, je suis allé chercher un déchaumeur dans une ferme voisine, puis j'ai attaqué de gratter les parcelles moissonner pour y implanter un couvert.

J'ai environ 35ha à faire ce qui me prend deux jours et demi.

A la suite de ça, on a préparer le NH TM155, avec le semoir pour pouvoir semer les couverts.
Après les réglages effectuer, j'ai donc comencer à semer.

Ce couvert est composé essentiellement de moutarde, qui à pour fonction de couvrir le sol une bonne partie de l'hiver, pour notamment limiter l'érosion du sol, puisque derriére blé, mon patron fait essentielement des cultures de printemps avec notamment des patates, des oignons et des betteraves. Je me suis alors demander pourquoi le couvert est composé seulement de moutarde et non pas associé à d'autres familles de plantes comme par exemple des légumineuses qui apporter de l'azote au sol, que l'on peut retrouver chez nous dans la quasi totalité des couverts.
C'est parce que, la teneur en azote est tellement bonne, qu'il peut se passer d'introduire des légumineuse dans son couvert. Avec ce couvert son but est de transformer en humus (Matire Organique) qui sera, après mineralisation, disponible sous forme minérale pour les plantes.
Le choix de la moutarde est aussi dû au fait que c'est une plante gélive, donc elle sera détruite grâce au gel durant l'hiver.

Ce chantier de semis m'a pris environ trois jours.

Après cette deuxième semaine de travail, mes camarades et moi sommes allez à une fête dans une ville voisine, vendredi soir, où l'on s'est bien amusé.

Samedi, après mettre remis de la veille, j'ai semé la derniére parcelle de moutarde.
Je suis ensuite aller à la pêche avec mon patron.

Après cette belle journée, avec mes amis nous sommes allé à la plage.

Après ce beau week-end passé, une nouvelle semaine commence avec de nombreux travaux au programmes.
Je commence par faire un deuxiéme déchaumage sur une parcelle d'orge, où il y aura prochainement un labour profond.
Je suis ensuite aller voir la moitarde que j'ai semer la semaine derniére dans la parcelle à côté de la ferme. Je suis satisfait car la levé est plutôt bonne et réguliére.

J'ai également eu l'opportunité d'aller avec mon patron dans une ferme voisine, où l'on a vu un travail que sort du commun, que l'on ne voit pas chez nous.
Comme on peut le voir sur l'image précédente, le travail s'effectue avec une rotobèche, qui travil à 60cm de proffondeur. L'agriculteur chez qui l'on voit cela, souhaite améliorer la fertilité de son sol, pour cela il procéde à un retournement de sol, avec cette machine qui va chercher la terre en profondeur, qui est plus fertile, plus charger en matière organique. Ce travail est courant dans cette région, qui était sous la mer au début du siécle dernier, et qui, de ce fait, contient des sol très fertile.

Après cette belle journée, il est tant de moissonner la féverole.
La moisson est réalisée par un voisin.
Le rendement est de 30 q/ha, ce qui est décevant pour mon patron, qui espérait autour de 40 q/ha.

Dans le même temps, la parcelle dans laquelle j'ai effectuer le deuxième déchaumage avec la karat, l'entrepreneur est arrivé pour commencer à labourer avec une charrue pas commune.
En effet c'est une charrue qui est faite pour labourer jusqu'à 90cm de profondeur.
Ce labour intervient après 2 déchaumages, qui ont permis d'assouplir la premiére couche, pour rendre le travail de la charrue optimal, car la charrue descend ici à 70cm. Ce travail permet, comme je l'ai dis précédement, de retourner le sol, en remontant une couche de terre plus fertile, qui est chargé en matiére organique. A savoir que c'est un sol qui est composé essentiellement d'argile, qui retient très bien les éléments du sol, dont l'eau; ce qui rend ce sol si fertile.
Pour réaliser ce travail, c'est un Lamborghini de 250 chevaux qui si colle.
Après avoir fait quelque tour avec Arien, le propriétaire du tracteur et de la charrue, j'ai pu réaliser mais premier aller-retour avec cet outil que n'avais jamais utilisé si profond. Ce fut impressionnant les premiers temps car en allant à 70cm le tracteur penche beaucoup.
Arien m'a ensuite passer la main.
Ce travail n'a pas un gros débit de chantier, malgré le fait que je roule à 9km/h, la largeur de travail est que de 60cm, ce qui rend le travail lent.
Il y a environ 13ha à faire, ce qui prend du temps.
En effet, après 3 grosses journées concécutives, je n'est toujourspas fini.
Je verrai donc lundi pour reprendre le chantier, car c'est dimanche et le dimanche c'est repos.

Pour ce dernier dimanche passer ici, nous décidons avec 2 de mes camarades d'aller visiter Amsterdam.
Après une dure nuit de samedi à dimanche passé dà faire la fête, nous partons donc à Amsterdam dimanche après-midi.

Après cette escapade, j'entamme ma derniére semaine, sous la pluie, ce qui ne rend pas possible la suite du chantier de labour. Je suis dinc rester à la ferme où l'on a préparer un tracteur, pour commmencer l'arrachage d'oignons en fin de semaine. J'ai commencer par changer les coûteaux du broyeur, puis on a atteler l'aracheuse et fait toutes les modifications necessaires.

Après avoir attendu toutes la journée du lundi, je suis aller continuer et finir de labourer. Après 4 grosses journées j'ai enfin fini de labourer. Ce fût un travail long mais interresant malgré tout.
Après ce labour, il y aura un blé qui va servir à restabiliser le sol.

Le lendemain, j'ai fait la vidange du tracteur, puis avec mon patron, je suis aller voir une demonstration fongicide sur oignons.
J'ai aussi eu l'occasion de voir un deuxiéme profil de sol, lors de cette journée.
On peut voir la premiére partie de sol est composé d'argile, puis en dessous on retrouve du sable. Il y a environ 80cm à 90cm d'argile.
C'est d'ailleur pour cela que j'ai labouré à 70cm, car mon patron ne voulait pas remonter de sable, pour avoir uniquement l'argile.
Le soir venu on est aller à une conférence, chez un agriculteur voisins, qui traitait sur les bio-stimulants. Ce fut une journée très interressante, où j'ai renconter beaucoup d'agriculteurs, et appris pas mal d'information techniques, malgré le fait que je n'ai pas tout compris car les explications était en néerlandais. Cependant, certains mots comme par exemple, les noms de maladies ou les noms de produits sont les mêmes que chez nous. Grâce à ça j'ai pu capter pas mal d'informations.

Les deux derniers ont été plus calme, nous sommes rester à bricoler à la ferme, puis l'on a attaqué la révision de l'arracheuse à betterave que posséde mon patron. En effet, il arrache environ 350ha de betterave par an.

C'est maintenant l'heure de penser au retour, en effet après 1 mois passer ici l'heure de rentrer en France à sonner.
Je suis néanmoins mitiger, entre l'envie de rester et l'envie de rentrer. Effectivement, je serai bien rester quelques semaines de plus pour voir la récolte des oignons, des patates et des betteraves. Puis la famille dans laquelle je me trouve est devenu ma famille, ils sont cool, bienveillant et tellement gentil, que rester auprés d'eux ne m'aurai pas dérangé.
J'ai néanmoins envie de rentrer pour retrouver mon pays, ma famille, ma région.
L'idéal serai de renter pendant 3 ou 4 jours, puis repartir à nouveau pour une nouvelle expérience.

Il tant pour moi de tirer le bilan de cette magnifique expérience que j'ai vécu pendant 1 mois dans une ferme néerlandaise, au sein d'une famille extraordinaire que je remercie pour m'avoir acceuilli, loger nourri, blanchi pendant tout ce mois.



Merci de votre attention.

MAURICE Pierre.


Commentaires

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le 01.04.2024 à 17:08:18
bonjour Pierre MAURICE, je m'appelle Nathan et je suis en BTS ACSE 1 et je souhaiterai partir en stage à l'étranger au Pays-Bas. L'exploitation ou vous êtes allé m'intéresse beaucoup et je voudrais savoir s'il était possible de prendre les coordonnées de l'exploitation pour envoyer ma candidature.
Heureuse et bonne journée à vous.
Cordialement Nathan.