Découverte de l'Agriculture Hollandaise

Découverte de l'Agriculture Hollandaise

PaysBas Pays-Bas

Publié par MaximeDuport le  01.10.2023


Bonjour à tous, bienvenue sur mon blog !
Etudiant l'agronomie et les productions végétales au lycée agricole Naturapolis à Châteauroux, j'ai eu l'opportunité de partir durant 4 semaines en stage dans une exploitation légumière et céréalière du Flévoland, aux Pays-Bas.

1- L'arrivée dans la ferme

Après une bonne heure de trajet à travers la campagne néerlandaise, nous aperçevons enfin le dernier virage qui nous ménera à notre destination. En effet, contrairement à mes 4 autres camarades qui vont eux aussi aux Pays-Bas en partant de Châteauroux, je suis allé en vacances avec ma famille en Hollande une semaine avant le début du stage.


Arrivé donc le dimanche 6 Août aux environs de 20h, je fais rapidement connaissance avec mon maître de stage Arjan, qui, heureux hasard, est né le même jour que moi !
A la suite d'un café, Arjan entame la visite de sa ferme. Malgré l'obscurité grandissante, je peux d'ores et déjà réaliser à quel point le corps de ferme diffère des exploitation où j'ai eu l'occasion de travailler en France. En effet, les hangars de stockage sont attenant à la maison d'habitation, on peut traverser d'un bout à l'autre de la maison au fond du hangar, comme peut en témoigner la photo ci-joint.


2- Présentation de la structure

La ferme d'Arjan compte 80 hectares, c'est une ferme conventionnelle. Il est propriétaire d'un cinquantaine d'hectares. Il faut savoir que dans le Flévoland, la région agricole où est située l'exploitation, le prix d'un hectare est vraiment très élevé. Arjan me disait qu'en moyenne dans le secteur, les prix étaient de l'ordre de 150 000€ pour un hectare, soit environ 10 fois plus que les prix d'un hectare chez moi, en Gâtine Tourangelle ( 41 ).

Concernant la sole de l'exploitation, Arjan met en place une rotation courte, mais constituée de végétaux de familles différentes. Cette année, il produit 25 hectares de blé ( wheat ), 25 de pommes de terres ( potatoes ), 25 de betteraves sucrières ( sugarbeet) et 5 d'hectares d'oignons pour le bulbe.
Afin d'éviter les maladies sur oignons, Arjan les fait revenir tous les 8 ans dans la rotation.

Selon lui, ce sont les betteraves et les oignons qui sont les plus rentables. En effet, les betteraves produisent 110T en moyenne par hectare, et sont revendu une soixantaine d'euros la tonne. A titre de comparaison, en France les betteraves sucrières produisent en moyenne 85q/ha.
Concernant les oignons, le prix de vente est de 45€ / 100kg, soit 450€ pour une tonne. Arjan me disait qu'il faisait un bénéfice de 6 000€ par hectare en produisant des oignons.

3- Compte rendu journalier de la première semaine

Lundi, Arjan m'a fait un tour de plaine afin de me montrer l'étendue de sa surface. toutes ses terres sont dans un rayon de 2km autour de la ferme; les parcelles réctangulaires aident beaucoup pour les diviser afin de répartir les cultures et lors des manoeuvres.


Nous avons ensuite monté une station météorologique qui détermine l'hygrométrie, la quantité de précipitation etc... A la fin de la journée j'ai été récupérer un tracteur tondeuse chez un voisin agriculteur et j'ai tondu la pelouse du jardin avec.

Le mardi, nous avons été a Dronten ( 40 min de mon lieu de stage), dans les parcelles de son frère Gert, qui posséde une vingtaine d'hectares là-bas ( betteraves, blé et pomme de terre ). Gert et Arjan s'entraide beaucoup, Gert est très doué en mécanique, ce qui comble l'attente d'un mécanicien lors de pannes inattendues. Ce tour de plaine nous a permis de déceler la présence d'une maladie commune en France, le mildiou sur les feuilles des pommes de terre. Arjan ayant averti Gert, nous avons été traiter à l'aide de "chemicals " et du "sprayer" dimanche soir ( 13/08 ).
L'après midi, grâce à la forte pluviométrie du dimanche 6 Août, nous avons entamé à biner manuellement les oignons. En effet, ils étaient salis de pieds de pommes de terre qui ont émergés de l'année précédente ( la parcelle était en pommes de terre ). Le soir, un coocours de tire à la corde était organisé par des voisins fermiers, nous nous y sommes donc rendu. cétait très physique, mais c'est ancrée comme une tradition chez eux.


Le fermier qui nous recevait est un négoce de paille, en petits et gros ballots.

Le lendemain matin, nous avons prélevé 5 plants de pommes de terre pour observer la grosseur des tubercules à l'aide de guides. A la récolte, les patates doivent mesurer 45 à 50 cm. Ce jour là, elles étaient à 30cm; Il était donc trop tôt pour entamer l'éffeuillage et la récolte.


En fin de matinée nous avons démonté des centrales éléctriques en hauteur qui servent à gérer la ventilation du hangar de stockage des cultures racines ( pommes de terre, oignons, betteraves ). Ces centrales commençaient à veillir, Arjan compte donc les remplacer pour une meilleure optimisation de l'éléctricité. Il faut savoir que les hangars acceuillent des panneaux photovoltaïques, qui assurent une production de 700 à 800 mégawatt lors des journée ensoleillées. Le fermier est autonome en éléctricité, il en fournit même à la ville voisine car il n'en utilise que 30 %.


Par la suite, j'ai été broyer les accotements au bord des fossés jouxtant les parcelles d'Arjan à l'aide du Ford 4610. Il est important d'entretenir régulièrement les abords des fossés et des parcelles si on ne veut pas assister à une dissémination importante de la flore adventive dans les parcelles cultivées.


Le soir venu, je suis allé manger chez un fermier voisin qui posséde une centaine de vaches Prim'Holstein et 3 robots de traite autonomes. Il entreprend de monter un nouveau bâtiment pour acceuillir les génisses et les veaux. La suite de la soirée a été consacré au binage manuel des betteraves avec plusieurs amis à eux. Même si il fut physique, c'était un moment convivial, enrichissant de partages et d'anecdotes.


Jeudi 10 Août, je suis retourné broyer aux abords des fossés. Par la suite, à l'aide d'un faneur et du plus petit tracteur de la ferme, j'ai pu faner les andains rendus humides par les précipitations du week-end précédent ( une soixantaine de milimètres ) Certains andains commençaient même à germer. En soirée, je suis allé avec Gert moissonner du blé. Les 2 frères ayant fini leur moisson, ils aident les voisins avec leur machine ( new-holland CSX 7050 ). En conduisant la machine, j'ai pu aperçevoir la densité importante de blé dans les parcelles. Ici, les rendements peinaient à atteindre les 100 quintaux (q), ce qui est décevant pour cette région hollandaise. Rappelons qu'en France, la moyenne de rendement moyen en blé s'élevait à 74q environ sur l'Héxagone.


Le vendredi, j'ai continué à faner la paille humide, puis Arjan m'a laissé presser. Cette journée là nous avons produit 900 ballots de 20 kg, ce qui est concluant. A la suite du pressage des bottes, vient le ramassage. Les bottes sont groupées à l'aide d'un groupeur attelé derrière la presse. Cela permet de lacher 8 ballots en même temps, ce qui facilite grandement le ramassage. Pour ce faire, j'utilise une fourche spéciale, de la même marque que le groupeur, qui est attelée à l'avant du New-Holland T6 160, "the big tractor in the farm ".

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Aérer la paille pour laisser l'humidité s'évaporer

Le week-end, j'ai pu retrouver mes 4 autres amis, nous avons été à une "party" à Dronten le vendredi et samedi soir. C'était assez amusant.

4- Compte rendu journalier de la deuxième semaine

Lundi 14 Août, j'ai entrepris de faucher l'herbe sur les accotements des fossés. Par la suite Arjan souhaite faire du foin avec l'herbe fauchée. Une fois le fauchage terminée, j'ai nettoyé la faucheuse au karcher. L'après-midi, nous avons pu recommencer le fannage de la paille qui avait pris l'eau le week-end, et j'ai aidé la femme d'Arjan au jardin pour planter des tulipes.


Le lendemain matin, nous sommes allé arracher manuellement les adventices dans les betteraves. Ce n'est pas une tâche plaisante, certes, mais qui est obligatoire pour garder les parcelles propres quand le stade des adventices ne permet plus l'action chimique.
Après manger, nous avons attelé les 2 bennes de 15 tonnes pour aller chercher du fumier chez un voisin éleveur. Ce fermier possède 120 vaches laitières de race Jersiaise. Une fois les 2 aller-retours finis, j'ai pu passer le karcher dans et à l'exterieur des bennes afin d'y assurer leur propreté pour la prochaine récolte. Par la suite, j'ai continué à ramasser les groupes de 8 ballots de paille à l'aide du New-holland. Arjan vend la paille une centaine d'euros la tonne.


Mercredi, j'ai repris le petit tracteur ford, pour faner les abords des fossés que j'avais préalablement fauchés le lundi. La journée s'est poursuivie par le ramassage de bottes et leur entassage sur les plateaux dédiés.


Le jeudi matin, un particulier est venu chercher plusieurs ballots de paille pour ses cheveaux. je me suis occupé de le charger, puis j'ai participé à l'entretien courant du matériel ( soufflage des filtres, graissage ....) Après manger, j'ai attelé le déchaumeur à dents droites sur le New-Holland pour déchaumer la première parcelle de blé où la paille a été ramassée. Par la même occasion, j'ai pu apprendre à me servir du GPS Trimble, dont je ne connaissais pas le fonctionnement avant.


Vendredi, j'ai poursuivi le ramassage des ballots pour les charger sur des plateaux qu'un agriculteur avait mis à disposition. Le fannage et le pressage nous ont occupé le reste de l'après-midi.


Une Entreprise de Travaux Agricoles ( ETA ) est venu épandre du fumier bovin le samedi. Ils ont procédé à deux méthodes : d'abord épandage solide à l'aide d'un épandeur à table ( 45T / ha), puis une autre équipe enfouissait le lisier liquide "slurry" à l'aide d'une barre d'enfouissement de 12 mètres. C'était impressionnant car pour limiter le tassement du sol, ils n'épandent pas le lisier à l'aide de tonnes comme on peut le voir en France. Au contraire, à l'aide d'un tuyau long de plusieurs centaines de mètres relié à une citerne réserve, le lisier est directement acheminé dans la barre d'enfouissement.

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Epandage de fumier

L'après-midi, j'ai pu "découvrir" le binage manuel des carottes allongé, chez un voisin. C'est un travail peu intéressant, qui met à rude épreuve les muscles.
Pour finir, le soirée j'ai retrouvé mes amis.

5- Compte rendu journalier de la troisième semaine

Lundi 21 Août, au petit matin, j'ai pu m'occuper de déchaumer à l'aide du déchaumeur à dent Garron une parcelle de 6 hectares de blé. La paille avait été ramassée la semaine précédente, dans le week-end une ETA était venu épandre du lisier et du fumier sur cette même parcelle.
En fin d'après-midi, nous avons attelé le New-Holland sur la presse à petits ballots couplée au groupeur à bottes pour entamer de presser le foin des abords des fossés.


Le soir venu, j'ai eu la chance d'effectuer un tour de plaine avec plusieurs agriculteurs du Flévoland dans des parcelles d'oignons et de pommes de terre. Cette rencontre a permis d'étudier et de comprendre pourquoi on assistait à une diffèrence de forme des bulbes d'oignons. En effet, 1 bulbe sur 10 environ présente un bulbe allongé, et non ovale comme le veut les producteurs. C'est une problématique rencontrée fréquemment dans cette région agricole. Par la suite, Arjan et les autres agriculteurs conviés à ce tour de plaine ont analysé la teneur en sel de l'eau stagnante dans les canaux. La salinité de l'eau est un critère important à prendre en compte car il peut altérer la bonne réaction chimique des produits phytosanitaires : bon nombre des agriculteurs conventionnels du Flévoland remplissent le pulvérisateur directement depuis les canaux jouxtant leurs parcelles à l'aide d'une pompe.
Contrairement aux fossés français, ici ils possèdent une faible teneur en sel compte tenu de la présence historique de la Mer du Nord dans l'actuel Flévoland, 70 ans plus tôt.
Chez Arjan, la teneur en sel affichait 2.4%, ce qui reste convenable.

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Tour de plaine en soirée

Le mardi, j'ai continué à déchaumer les parcelles de blé. Mon patron utilise uniquement des outils à dents pour préparer le sol en raison de la compaction importante des sols. Rappelons que les outils à dents sont utilisés pour travailler de façon profonde, tout en incorporant les résidus de la récolte précédente.
Cet après-midi là, j'ai pu changer de tracteur pour conduire le New-Holland et le combiné de semis ( herse rotative LeLy et semoir en ligne Amazone 3m ) afin de semer de la moutarde sur les parcelles déchaumées préalablement. La moutarde est utilisée comme couvert car elle possède des propriétés intéressantes pour le sol : structuration grâce à sa racine pivot, piège à nitrates ( légumineuse )... La densité de semis était de 22kg / ha.
En soirée, nous sommes allés ramasser les derniers ballots de paille et de foin.

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Semis de couverts

Mercredi, j'ai repris l'ensemble New-Holland et combiné de semis pour poursuivre les semis de moutarde. Pendant ce temps là, Arjan décompactait le sol juste avant mon passage, toujours dans l'optique d'aérer un maximum les 50 premiers centimètres du sol. Malheuresement, la pluie nous aura stoppé bien avant la fin de la parcelle...


Après avoir passé la matinée du jeudi à continuer de décompacter avec le Deutz, j'ai entrepris de souffler la presse et la moissonneuse batteuse. La saison étant finie pour ces 2 machines là, il est important de leur assurer un entretien correct pour limiter les pannes éventuelles lors de la prochaine campagne. Une fois soufflée, Arjan les a gazoilés pour assurer un bon hivernage ( prémunir de la rouille ).
Le soir, nous avons brulé des déchets végétaux.


Vendredi 25 Août, l'ETA est revenue épandre du lisier grâce au procédé d'épandage sans tonne vu précédemment. Malheuresement, après quelques allers-retours je me suis aperçu du travail incorrect que fournissait le combiné de semis en raison d'une trop grande humidité. Comme nous ne sommes pas pressés par la météo, il n'y avait aucune raison de continuer un pareil chantier.

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Vue en cabine du New-Holland muni du GPS Trimble

Pendant ce temps là, Arjan passait l'éffeuilleuse sur les " seeds potatoes", les pommes de terre utilisées pour la semence. Une fois fini, j'ai passé le karcher sur cet outil gorgé de terre.

Le week-end venu, je suis allé retrouver mes amis et nous avons visité Amsterdam et passé du bon temps dans les boîtes de nuit environnantes.


En rentrant dimanche soir chez ma famille, une surprise m'attendait ! En effet, j'ai eu l'immense opportunité de découvrir les entrailles d'une éolienne qu'un voisin possédait. J'ai donc pu y grimper tout en haut et découvrir l'immensité du Flévoland vue depuis 100m de haut. A l'intérieur, j'ai été subjugué par le complexe éléctro-mécanique que contient une éolienne pour son bon fonctionnement. Une multitude d'ordinateurs, des vérins, des vannes etc... composent la partie haute, "turbine" de l'éolienne. Celle-ci produit entre 2.5 et 5.5 MGW dans de bonnes conditions venteuses.

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Coucher de soleil depuis le sommet de l'éolienne, Amsterdam se dessine au fond de l'image

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L'intérieur de l'éolienne

Compte rendu de la dernière semaine

Nous sommes lundi 28 Août, j'entame ma dernière semaine. Au programme de la journée, nous vidons le blé stocké en tas dans le stockage à oignons pour le transférer dans le stockage à céréales. Cela faisait 1 mois qu'une partie du blé récolté était stocké en tas et non dans le stockage à céréales car il était trop humide ( 17 à 15 % d'humidité ).

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Système de convoyeur pour acheminer le grain

Mardi, j'ai pu finir de semer la moutarde car le sol s'était réssuyé durant le week-end. Au total, j'aurais semé une vingtaine d'hectares de moutarde.


Mercredi matin, nous avons procédé à l'entretien journalier des tracteurs et du matériel et fait de la mécanique.
L'après-midi était dédiée à l'installation du stockage recevant les pommes de terre prochainement. Malheureusement, je n'aurai pas assisté à leur récolte car Arjan commence la semaine prochaine....
Pour finir, j'ai peint des barres en ferraille utilisée pour le stockage pour les rendre plus résistantes à la rouille.


Le lendemain, nous avons fini de mettre en place le stockage pour les patates. Par la suite, j'ai disposé des tôles arrondies au devant des bouches d'aération du stockage des oignons. La récolte approchant, il est nécéssaire de tout mettre en oeuvre pour accueillir et conserver les oignons.

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Stockage pour les oignons

Le soir, Arjan et moi ainsi que les autres familles d'accueil étions invités à un barbecue chez Willemien pour passer du bon temps tous ensemble.

Vendredi 1er Septembre était donc mon dernier jour de travail aux Pays-Bas. La matinée fut consacrée au ramassage d'adventices dans une parcelle de sugarbeet ( betteraves à sucre). Il y avait une multitude de renouées et de chénopodes blancs, c'était assez fastidieux.
Après manger, Arjan m'a montré tout le système de pulvérisation qu'il utilise pour épandre les produits phytosanitaires. Son pulvérisateur de 39m utilise une pompe pour acheminer l'eau directement depuis les canaux vers la cuve de 3200L.

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Pulvérisateur de 39m

Arjan m'a laissé pulvériser les parcelles de pommes de terre infectées par le "Phytophthora ", une sorte de mildiou. Dans le Flévoland, les patatiers sont très préoccupés par cette maladie scélérate, qui se répand à une vitesse fulgurante dans les parcelles. Ces dernières semaines, ils sont obligés de traiter tous les 4 jours avec les mêmes matières actives pour limiter la propagation de cette maladie car la souche se reproduit très vite. Le mildiou entraine des pertes de rendement importantes ( jusqu'à 50% lors d'attaques précoces ), mais influence également le calibre des pommes de terre.

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Phytophthora - Mildiou

Une fois les parcelles pulvérisées, j'ai conclu mon stage par un peu de mécanique sur le New-Holland et nous avons pris un dernier apéritif avec ma famille d'accueil.



Epilogue

Voilà, ces 4 semaines de stage à l'international passées aux Pays-Bas, dans la province du Flévoland s'achèvent ici. J'aimerais remercier pleinement mon maître de stage Arjan et son frère pour leurs précieux conseils et la pédagogie dont ils ont su faire preuve pour moi durant ce stage. Je remercie également Ester, la femme de mon patron et leurs 3 enfants, Stan, Sylvan & Joey pour leur accueil chaleureux.

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Promenade de Joey et Sylvan

L'opportunité de partir vivre et travailler un mois dans un pays anglophone est une superbe expérience. J'en ressort avec des images gravées dans ma tête, avec des souvenirs inoubliables des paysages et de l'hospitalité hollandaise.

Merci de m'avoir lu,
Tot binnenkort !